50 nuances de genre et d’identité
Une nouvelle humanité est née

Temps de lecture : 2 min.

Il y a 40 ans quand une femme m’a dit « j’ai déjà portée une barbe », je suis restée pensive en me demandant : « comment cela se pouvait-il? »
Comme m’a réaction a été de ne pas en avoir, cette femme s’est senti acceptée et respectée. C’était ma première rencontre avec une personne trans.
Depuis cette époque et jusqu’à récemment, la majorité des gens restent sur le sigle LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans), sans vraiment prendre conscience qu’il y a d’autres identités de genres et d’identités sexuelles. De nos jours encore, la binarité des genres semble la seule option pour une écrasante majorité de gens qui stagnent sur le sigle LGBT ignorant la signification du Q+ accolé à la fin.

Ces milléniaux et Alphas qui nous montrent le chemin des différences.

Nés après l’an 2000, ils ont été éduqués loin des stéréotypes religieux ou autres. Ils ont joué librement aux camions et à la poupée. La couleur de leurs vêtements n’a plus été normalisée. Ils ont choisi leurs sports par intérêt et plaisir.
Leurs grands-parents hippies ont brisé les chaînes sexuelles, leurs parents ont brisé le silence sur l’homosexualité et la transidentité. Il est donc normal que ces jeunes continuent de chercher et trouver leur épanouissement dans une sphère encore jamais explorée par l’humain : la liberté d’être dans l’expression du genre.

Je ne peux plus dire « ma petite-fille ou mon petit-fils », iel m’a donc demandé d’être présenté comme “Neo l’enfant de ma fille”. Le « iel » va devoir entrer dans mon vocabulaire comme bien d’autres pronoms. Par respect, pour ne pas heurter, ni froisser, il va m’être essentiel de saisir la signification de certains mots-clés.
À mes oreilles, leurs prénoms sont étranges, ils représentent une sonorité qui les fait vibrer. Iels se différencient les uns des autres tout en formant une unité portée sur la compassion.

Pour se sentir en sécurité et se connecter les uns aux autres, Neo et Jay m’expliquent qu’iels se regroupent sous le drapeau arc-en-ciel où iel y trouve la paix et le respect.
Iels se soutiennent pour s’aider contre le suicide, pour se réconforter, pour se donner de la tendresse et de l’amour. Je les sens comme des enfants qui cherchent comment vivre dans un monde qu’ils ne connaissent pas, comme s’ils se cherchaient un endroit, un peuple qui leur ressemblent.

En attendant, concrètement, iels réfléchissent à comment défendre leurs droits et discutent d’une nouvelle construction sociale basée sur le bien-être plus que la réussite sociale.
La plupart sont des artistes sensibles à la beauté et à la douceur que l’on nomme féminité.

« Si la féminité est le remède pour l’humanité et constitue la voie pour prévenir sa destruction, la développer devient alors une nécessité et la responsabilité de chaque être humain quel que soit son genre sexuel. » – Raël, Contact 302 43 / 1

Avoir à choisir entre homme et femme a-t-il encore un sens? C’est une question que l’on ne devrait plus avoir à se poser.
Bien avant que ces enfants soient nés, Raël écrivait : « La “normalisation” constitue la pire espèce de conditionnement mental social, de conformisme et de négation de la liberté individuelle. Soyez vous-même, qu’importe ce qu’ils en diront! » – Raël, Contact 356

L’être humain doit être considéré pour ce qu’il est et non selon l’étiquette d’une identité sexuelle.

Les 50 nuances de genre et d’identité tracent le chemin.

DÉFINITION DU DICTIONNAIRE LE ROBERT : iel, iels
Dans la communication inclusive, pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre.