
Et la morale dans tout ça?
Partie 2
Temps de lecture : 2 min.
« Personne dans le monde, personne dans l’histoire n’a jamais obtenu sa liberté en faisant appel au sens moral des gens qui les ont opprimés. » – Assata Shakur
Nous sommes témoins en ces temps-ci, d’un discours qui, quoi qu’il dise « c’est pour votre bien », s’en prend dans les faits à l’homme – ses droits et ses libertés. Comment une telle discordance peut être possible moralement de la part des porteurs de ce message? Comment se fait-il qu’ils s’y agrippent avec un tel entêtement bien que soit démontré l’effet nocif de leur discours? Et comment se préserver de l’effet nocif de ce discours et des actions qui en découlent? Trois questions que l’article, en deux parties, tentera succinctement de répondre.
La partie 1 de cet article a répondu succinctement aux deux premières questions. La partie 2 répond à la troisième question.
Et comment se préserver de l’effet nocif de ce discours et des actions qui en découlent?
Les porteurs du message que sont, entre autres, des politiciens, des oligarques, utilisent la séduction en basant leur discours sur un idéal « c’est pour votre bien », auquel il est attrayant d’adhérer. Notre foi en leur engagement de bien s’occuper de nous fait en sorte que nous leur abandonnons notre pouvoir. L’illusion ainsi créée contribue à nous piéger.
Qu’est-ce qui nous piège réellement? Trois éléments :
1) leur langage à double pensée qui, dans un même souffle, présente deux propos incohérents ou contradictoires, court-circuite notre esprit critique;
2) leurs propos « paranoïaques » nous confrontent à nos propres peurs non résolues comme la peur de mourir, la peur de tout perdre;
3) la confusion mentale créée par leur langage donne un sentiment d’insécurité exacerbé.
Ces trois éléments visent à nous mettre dans une position où notre survie est menacée. D’où notre consentement à exécuter ce qui est demandé, nous exposant à une domination où le chantage et le harcèlement sont les objets de persuasion.
Comprenant que les porteurs du message ne sont pas intéressés à l’émancipation de l’individu et de l’humanité, nous sommes individuellement et collectivement devant un choix : s’autodétruire ou résister.
L’autodestruction sera la conséquence de notre obéissance par l’exécution des actions imposées, même celles qui entraînent des conséquences nocives – physiquement, psychologiquement, spirituellement – pour soi ou pour l’autre. L’enjeu pour l’individu est d’être valorisé par les porteurs du message en agissant comme exigé pour pouvoir être sauvé par eux.
La résistance sera la conséquence de notre détermination à vivre. Ce qui va au-delà de la survie. La survie réfère au besoin de base (nourriture, toit, santé, etc.) combiné au besoin de sécurité (emploi, santé, ressources) pour répondre à nos besoins de base.
Pour vivre, s’ajoute à ces besoins ceux de l’appartenance (famille, amitié, interaction sociale), de l’estime pour soi et pour l’autre (amour, respect, reconnaissance) et de l’auto-réalisation (spiritualité, créativité, accomplissement). Bref, c’est choisir d’être heureux sans raison en étant sa propre bougie d’allumage.
« Ce qui importe dans la vie c’est 1- d’être heureux, 2- d’être heureux, 3- d’être heureux, 4-… » – Raël 1
D’où l’importance :
- de résoudre ses peurs qui sont des freins à l’exercice de sa liberté;
- de cultiver une pensée critique par la recherche de connaissances précises et fiables des évènements/situations, ce qui permettra de nourrir notre capacité à décider de façon libre et éclairée;
- de protéger sa vie intime pour assurer notre liberté d’esprit, notre libre arbitre;
- d’entretenir sa spiritualité : se connecter à soi, aux autres, à l’infini;
« Il faut sculpter sa conscience dans la spiritualité et dans la pensée politique 2 car cela va de pair. Toute spiritualité a forcément une implication politique. Si vous dites aux gens de réfléchir et de s’épanouir, vous êtes déjà extrêmement politique car les gouvernements et les pouvoirs nous disent au contraire “Ne pensez pas, faites-nous confiance“. Ils ne veulent surtout pas que vous pensiez car vous risqueriez de vous rendre compte qu’ils ne servent à rien. » – Raël 3
- de s’associer à des groupes promouvant les Droits de l’homme.
« … nous avons besoin d’une spiritualité qui fait la promotion des Droits de l’homme. Ils sont la meilleure protection pour l’humanité. »–Raël 4
Pour se défaire de cette emprise totalitaire promue par les porteurs du message, consentir qu’à l’épanouissement de l’humanité est primordial et ce en l’exprimant par une révolution 5 tant sur le plan individuel que collectif.

chroniqueuse pour le Mouvement Raélien
1 Paroles du Maitreya de A à Z; https://raelcanada.org/wp-content/uploads/2017/04/Maitraya_paroles-70-a.H.-FR.pdf, p. 50
2 Définition la politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politikos, désigne ce qui est relatif à l’organisation ou autogestion d’une cité (en grec : polis, en latin : civitas) ou d’un État et à l’exercice du pouvoir dans une société organisée; Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique#:~:text=ou%20simplement%20consid%C3%A9r%C3%A9.-,Cit%C3%A9%20grecque,fait%2C%20avec%20la%20Cit%C3%A9%20grecque.
3 Paroles du Maitreya de A à Z; https://raelcanada.org/wp-content/uploads/2017/04/Maitraya_paroles-70-a.H.-FR.pdf, p. 102
4 Idem p. 101
5 Révolution au sens de transformation profonde des opinions, courants de pensée… et ce sans violence.