
Proposer de remplacer les systèmes politiques actuels par quelque chose s’apparentant à l’anarchisme pourrait laisser croire que celui qui imagine une telle fabulation a complètement perdu l’esprit! « Vous ne trouvez pas que nous n’y trempons pas suffisamment, dans l’anarchie, avec les systèmes en place », vous entends-je dire, en réaction à une telle idée… Justement, nous n’y « trempons » pas assez, et même pas du tout! Comme bien d’autres idées ou concepts, le principe de l’anarchie en est un utilisé à mauvais escient, étant associé au chaos et au désordre, ce qu’il n’est absolument pas.

Comme le mentionne le journal « Le Devoir » sur son site Internet dans un article intitulé « L’anarchisme : une soif de liberté absolue », un historien canadien, George Woodcock, a publié en 1962 cet ouvrage : « L’anarchisme. Une histoire des idées et mouvements libertaires ». Il a fallu attendre jusqu’à aujourd’hui pour qu’une traduction française voit le jour grâce à Nicolas Calvé, qui résume en ces termes le contenu du bouquin : « L’anarchisme, c’est un élan de l’être humain vers sa libération, son autonomie, la réalisation de son potentiel et la volonté de fonctionner sur une base d’entraide au quotidien ». Nous sommes bien loin de l’idée préconçue qui circule actuellement sur ce principe!
Alors que quotidiennement nous sommes témoins du rapport de force inégal et d’une domination imposée par les pouvoirs en place – Juste à jeter un coup d’œil à ce qui se passe actuellement en France avec les Gilets Jaunes – George Woodcock propose l’idée que l’anarchisme « doit plutôt être vu comme cette situation positive où la domination n’est plus nécessaire au maintien de l’ordre ». Cette vision se rapproche substantiellement de celle de Maitreya Raël, qui parle d’un système nommé Paradisme : « Dans la société Paradiste, il y a du leadership, mais pas de pouvoir… parce qu’il n’y a rien à imposer par la force. Tout se fait de façon volontaire. Chaque fois qu’il y a une autorité et un pouvoir, il y a de la friction et de la résistance. Cela déresponsabilise les gens et les empêche de fonctionner selon la loi naturelle. Cela crée davantage de chaos en perturbant l’Ordre Naturel». Un Monde Sans Gouvernement
Mais comme on peut s’en douter, le Paradisme ne pourra être instauré simplement en clignant des yeux, cela va nécessiter une implication de « tous les hommes de bonne volonté » : « Le Paradisme est la clé essentielle pour l’avenir de l’humanité. Et c’est possible dès maintenant. Si le monde entier se révolte en même temps, ça peut être fait en quelques semaines; et pas en quelques années… juste quelques semaines! » (Raël – Contact 378).
Mais une fois qu’on a foutu à la porte les dirigeants actuels et les systèmes qui les soutiennent, quelle sera la prochaine étape? Lors de sa rencontre avec un extra-terrestre en 1973, Raël a reçu de ce dernier un message (www.rael.org) qu’il s’évertue depuis à faire connaître à toute l’humanité. Ce message contient les clés qui pourraient nous aider à créer un monde de paix et d’amour. Un des volets du message s’intéresse spécifiquement à la question politique, et les extraterrestres nous suggèrent d’adopter un système comparable à celui qu’ils ont mis en place : la Géniocratie! « La Géniocratie oui! C’est bon d’avoir un groupe de génies, des gens intelligents qui réfléchissent ensemble sur le type de futur que l’humanité peut avoir et qui présentent des idées que les gens peuvent accepter ou non. Mais pas le pouvoir, parce que le pouvoir détruit la liberté, crée la violence, crée la pauvreté, crée la famine. » Raël – Contact 374
Alors, qu’est-ce qu’on attend pour la commencer cette révolution?
Jean Riendeau
Chroniqueur pour le Mouvement Raélien Canadien.